Petit plaisir retrouve: vin a se damner...
Nous vous avions quitte a La paz, nous voila a Cachi, un beau village argentin.
Entre temps, que s est il passe?
Tout d abord, la decouverte de la plus belle ville bolivienne, Sucre, non sans difficultes, a cause des differentes greves des transports, une specialite bolivienne il parrait...
On est donc reste bloques en pleine pampa, pendant 4 heures, en pleine nuit...il y avait de la glace.... a l interieur du bus...
Heureusement, a Sucre, on a retrouve un peu de chaleur a l abri de ses beaux edifices blanchis a la chaux.
Puis Potosi, la fameuse cite miniere, ville la plus riche au 19eme, dont il ne reste que peu de traces de la splendeur d antan. La visite des mines du Cerra Ricco fut une experience bouleversante. Un retour en arriere, ou la quete du minerai precieux, malgre des conditions de vie a peine imaginables et un Cerra Ricco de moins en moins genereux maintient un espoir fou chez les 10000 mineurs pas encore emportes par la silicose...
Tout en continuant a nous diriger vers le sud, petit arret dans une ville fantome, Pullacayo, 4300m, elle aussi ancienne cite miniere prospere. Tout est reste fige comme a l epoque: vieilles loco criblees de balles (butch Cassidy et Sundance dit Le Kid sont passe par la), terrain de tennis a l abandon, lotissements de mineurs desertes...N ayant pas d auberge, le cure nous a propose la vieille maison d une des familles allemandes, gerante de la societe miniere datant de 1870...Pas d eau courante, ni electricite, seule une vieille cheminee entouree de son mobilier d epoque... soiree memorable au coin du feu (on vous rassure, on a epargne la commode Louis 16...)
Ensuite, Uyuni, grosse bourgade fouettee par son vent glacial, aux portes du Salar.
C est de la que nous sommes partis, en 4X4 , accompagnes de Nari, un japonais, de Theresa la cuisiniere et sa fille Maria... pour vivre 4 jours innoubliables...dans le salar de Uyni, et le desert du sud Lipez.
Meme les plus grands artistes aurraient eu du mal a rivaliser. Ici,toute les palettes de couleurs, de matieres et de nuances s accomodent de facon si parfaite que l on a du mal a en croire nos propres yeux.
Ou sommes nous? Antarctique? 2008 l odysee de l espace? Planete rouge?
Quoi qu il en soit, ce periple difficile par ses nuits glaciales (-20,-25...), nous aurra transporte dans un autre monde. Nous n avions jamais vu de tels paysages auparavant.
Le periple bolivien s acheve a Tupiza, plantee au milieu de canyons rougeatres parsemes de cactus. Mais on doit vite s echapper en Argentine car le blocage routier doit reprendre.
Ici, sous le soleil enfin chaud, on a retrouve une certaine douceur de vivre presque mediterraneenne. Petits plaisirs retrouves: jambon cru, fromages varies, Parillas de viande rouge enormes, expressos, et surtout petit pinard a se damner... Du coup, on hesite a prolonger notre sejour...